En cette fin de 2ème année de doctorat, il est temps de faire un point sur les différentes situations relevées à travers ses premiers mois de recherche.
D’un point de vue revue de littérature, la tendance se confirme d’une remise en cause régulière des diagnostics purement quantitatifs à cause de l’incertitude des données ainsi que leur croissante obsolescence. Ainsi lorsque nous avons imaginé nous baser sur des informations qualitatives pour poser les diagnostics, nous avions une bonne direction de la solution.
Dans ce cadre, nous avons débuté les premières versions de notre outil de diagnostic. A partir de symptômes données par un utilisateur, le système est en mesure de proposer un questionnement pour vérifier à la fois la pertinence des symptômes mais aussi le niveau de gravité de ces derniers. Ainsi l’outil est en mesure de pointer plus vite vers des causes profondes des organisations.
Dans le cadre du test, nous avons pu mettre cet outil à disposition de consultants. Ces derniers ont pu drastiquement « réduire la durée du diagnostic ». Il est maintenant réalisé en quelques minutes au lieu de plusieurs jours.
Toutefois, le plus gros gain observé réside dans le questionnement généré par l’outil. En effet, ce dernier pointe systématiquement des questions que n’auraient pas nécessairement posées le consultant.
Ainsi cela permet de rendre davantage robuste le diagnostic tout en le rendant plus rapide à réaliser. Ce gain de temps permettra de bénéficier de plus de plus temps avec les équipes pour favoriser la prise de conscience des problèmes ainsi que leur nature systémique entre eux.
Pour rappel, Anthony FOUQUÉ travaille dans le cadre du programme de recherche DOSSARD.